Lutte antidopage : les propriétaires au galop livrent le compte-tenu de leur réunion avec France Galop et la FNCH

10/03/2023 - Actualités
Le Syndicat National des Propriétaires livre le compte-rendu de sa réunion avec France Galop et la Fédération Nationale des Courses Hippiques au sujet de la lutte antidopage, suite à une lettre ouverte envoyée fin janvier. Voici les réponses aux questions posées concernant l'indépendance des contrôles laboratoires, les chevaux frontaliers et la temporalités des contrôles. Lire le communiqué ci-dessous.

 

Antidopage : le compte rendu de notre rendez-vous avec l’Institution

 

À la suite de notre lettre ouverte à l’Institution concernant la lutte antidopage dans les courses, nous avons été reçus le 22 février dernier par France Galop et la Fédération Nationale des Courses Hippiques.

 

Autour de la table : Olivier Delloye et Henri Pouret, respectivement Directeur général et Directeur général adjoint de France Galop, Pierre Préaud, Secrétaire Général de la FNCH, Serge Tardy et Thierry Ravier, respectivement Président et Président délégué des Propriétaires au Galop.

 

Nous avons été très satisfaits de cette réunion tant sur la forme que sur le fond. Conscients de l’important travail réalisé au quotidien pour lutter contre le dopage, nous n’avons pas remis en cause le savoir-faire de notre institution, mais avons davantage noté une faiblesse dans le faire savoir.

 

 

 

Rappelez-vous, nous avions proposé dans notre lettre ouverte trois pistes de réflexion dans la lutte antidopage. Ces suggestions ont été reprises point par point lors de notre réunion.

 

 

Nous proposions de faire appel à des laboratoires indépendants pour effectuer les prélèvements.

 

À ce sujet, France Galop et la FNCH nous ont expliqué qu’il n’y avait pas assez de laboratoires en France suffisamment pointus. En effet, la recherche permanente de nouvelles molécules implique un travail conséquent et exigeant. Le laboratoire français est par ailleurs reconnu dans le monde entier pour son professionnalisme, régulièrement sollicité par de nombreuses sociétés mères étrangères.

 

 

Nous évoquions dans notre courrier la problématique autour des contrôles des chevaux frontaliers participant aux courses françaises.

 

Sur ce point, France Galop nous a indiqué qu’il est désormais possible d’effectuer des contrôles dès la phase des Engagements, et donc une semaine avant l’épreuve, alors que cela n’était faisable qu’au moment des Probables.

 

Cependant, l’Institution insiste sur le fait qu’elle ait également besoin de l’intervention de l’ordre des vétérinaires afin de prendre les mesures nécessaires à l’encontre de quelques vétérinaires frontaliers aux pratiques douteuses.

 

 

Dans notre lettre, enfin, nous avons suggéré de revoir la temporalité des contrôles en les renforçant une heure avant la course et en intensifiant ceux réalisés à l’entraînement.

 

S’agissant des contrôles sur les hippodromes, l’institution a rappelé qu’elle avait mis en place trois moyens différents pour lutter contre le dopage, à savoir : les tests urinaires, les tests salivaires et les prélèvements sanguins. Concernant les contrôles à l’entraînement, ils sont désormais effectués de manière aléatoire, à tous moments de la journée et plus seulement le matin.

 

 

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Les chiffres en 2021. France Galop et la Fédération Nationale des Courses Hippiques ont communiqué quelques chiffres éclairants. Sur 22 cas positifs au Galop en 2021, environ 50% provenaient en réalité du résultat d’une nourriture contaminée involontairement et approximativement 50% d’erreurs dans les délais à respecter lors de la prise de traitement. « Le vrai doping, même s’il existe, est minime, grâce notamment, à l’effet dissuasif des nombreux contrôles et du budget de 12 millions d’euros. »

 

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France Galop et la Fédération Nationale des Courses Hippiques ont également rappelé qu’il était important que tous les socioprofessionnels soient engagés dans cette lutte contre le dopage, spécifiquement en alertant les autorités compétentes en cas de doutes.

 

 

En conclusion, nous avons déterminé que la communication réalisée par l’Institution autour de la lutte antidopage dans les courses devait être renforcée, et notamment grâce aux interventions des associations, des socioprofessionnels, des médias spécialisés et généralistes afin d’atteindre les socioprofessionnels, les Propriétaires et les parieurs, et le grand public.

 

 

Les Propriétaires au Galop se tient désormais à disposition de l’Institution pour travailler sur ce sujet, devenir un relais et partenaire de choix dans la lutte engagée par France Galop et la Fédération Nationale des Courses hippiques.

 



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