100% inside: le passage de la flamme olympique sur l'hippodrome du Lion d'Angers, avec Nicolas Touzaint

Le moins que l'on puisse dire, c'est que toute la ville du Lion d'Angers, du nord au sud, et d'est en ouest, a vibré en ce mardi 28 mai 2024. Vibrer au rythme des ondulations... d'une flamme. Une toute, toute petite flamme. Mais pourtant ô combien immense par la symbolique. Car cette flamme n'était rien d'autre que celle des Jeux Olympiques de Paris 2024, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août prochain. Et avant de rejoindre la capitale, celle-ci, qui a été allumée à Olympie, en Grèce, comme le veut la tradition, traverse différents départements français, du continent et de l'outre-mer, afin d'annoncer à la popualtion l'imminence de ces compétitions sportives de prestige, mais aussi de transmettre un message de paix et d'amitié aux peuples.

Véritable référence parmi les cavaliers de concours complet en France, Nicolas Touzaint a fait partie des relayeurs de la flamme olympique ce mardi 28 mai, sur l'hippodrome du Lion d'Angers

Comme Baugé-en-Anjou, Montsoreau, Chaudefonds-sur-Layon, Saint-Florent-le-Vieil et bien évidemment Angers pour le Maine-et-Loire, la commune du Lion d'Angers a été désignée pour accueillir le passage de la flamme olympique, pour le plus grand bonheur de son maire, Étienne Glemot. Aussi, plusieurs milliers de personnes n'avaient pas manqué de se rendre sur place afin d'assister de leurs yeux vus à un tel événement, durant lequel ont également été proposées de nombreuses animations, avec notamment les accordéonistes de Ça Va Valser, les musiciennes déjantées de Mlle Orchestra, le défilé des créatures géantes de la compagnie Paris-Bénarès ainsi que des "Femmes ballons" de Mademoiselle Paillette, ou encore les joyeux jongleurs du Collectif Protocole. Tous ces artistes ont ainsi chauffé l'ambiance à blanc, juste avant l'arrivée de la flamme olympique qui, après plusieurs relais effectués dans les rues de la ville, a terminé sa traversée sur l'hippodrome de l'Isle-Briand, portée, à cheval, par le célèbre cavalier de concours complet Nicolas Touzaint.

Nicolas Touzaint, un grand nom du concours complet, également grand féru de courses hippiques

Né dans le milieu du concours complet, avec un père, Jean-Yves, multiple champion de France de la discipline, et un oncle Thierry, médaillé d'argent aux championnats du Monde de 1986 et de bronze aux championnats d'Europe de 1979, et actuel sélectionneur de l'équipe de France de concours complet, il ne pouvait en être autrement pour que Nicolas Touzaint ne succombe lui aussi à la passion du cheval et du CCE. Un sport dans lequel son talent, son travail, son abnégation, et bien évidemment son association avec des chevaux hors-pair, lui valent de posséder un impressionnant palmarès : six titres de champion de France; champion olympique par équipes en 2004, médaillé de bronze par équipes en 2021; champion d’Europe en individuel en 2003 et 2007; vice-champion d’Europe par équipes en 2011, 2007, 2005 et 2003; médaillé de bronze par équipes aux championnats d’Europe en 2013 et 2023; vainqueur des CCI 5* de Badminton en 2008 et de Pau en 2007... Par ailleurs, il détient également le record de sélections consécutives aux Jeux Olympiques avec six participations (2000, 2004, 2008, 2012, 2016 et 2021). En attendant la septième ?

Nicolas Touzaint, de bonne heure de bonne humeur le matin, au sein des Écuries de la Ridaudière de David Lumet, à Bécon-les-Granits, chez qui il se rend régulièrement avec ses chevaux de JO, Absolut Gold*HDC (le bai brun) et Diabolo Menthe (le gris), afin de travailler leur galop sur la piste en sable

En effet, Nicolas Touzaint, qui est aussi un grand amoureux des courses, ayant déjà endossé la casaque et le breeches, dans les rangs des Gentlemen-Riders, et vu son élevage briller à plusieurs reprises en piste (pas plus tard que dimanche dernier à Vichy avec l'AQPS Kimi de Mai (Non Rien de Rien), pour l'entraînement de Bruno Audouin, ndlr), figure actuellement sur la liste des cavalier(e)s susceptibles de représenter la France dans la discipline du complet lors de ces Jeux Olympiques (le verdict sera rendu dans le courant du mois de juin, ndlr). Lui et l'un des deux chevaux qu'il prépare inlassablement, avec toute son équipe, depuis plusieurs mois, voire années maintenant, en vue de cette grande échéance: Diabolo Menthe (Scareface de Mars) et Absolut Gold*HDC (Grafenstolz).

Nicolas Touzaint, un Homme de cheval qui a la cote, et pas seulement dans l'univers du concours complet

Avec ce dernier, il s'est d'ailleurs illustré pas plus tard que le week-end passé, sur ces mêmes terres du Lion d'Angers, à l'occasion du Grand National FFE - AC Print. Pour la petite anecdote, Absolut Gold*HDC est issu d'une mère pur-sang par Verglas, Belle Meralaise, une gagnante en plat née et élevée au Haras de Clairefontaine de la famille Collet, en Mayenne, tout comme Metropolitan (Zarak), l'un des grands favoris du Prix du Jockey-Club (Gr.1) ce dimanche, à Chantilly. Et dans le cadre de sa préparation, lui et Diabolo Menthe se rendent régulièrement sur les pistes des Écuries de la Ridaudière, à Bécon-les-Granits, chez David Lumet (qui a lui aussi été un bon cavalier de concours, ndlr), afin de travailler leur galop. Il est à croire que, même pour les Jeux Olympiques, les parallèles existant entre le monde des courses et celui du concours sont encore plus flagrants qu'il n'y paraît. En souhaitant que ceux-ci permettent de ramasser une autre qualification à l'arrivée. Et pourquoi pas une médaille d'or ?

GALERIE PHOTOS, PAR JULIANO DENION

Les accordéonistes de "Ça Va Valser" auront lancé en fanfare le passage de la flamme olympique dans la ville du Lion d'Angers

De peur que les rues soient prises d'assaut, à juste titre, certains ont jugé bon de suivre le passage de la flamme depuis l'Oudon, à bord de leurs canoës-kayaks

Avec les musiciennes déjantées de "Mlle Orchestra", ça swinguait fort dans les rues du Lion d'Angers, à même pas 10h le matin !

Rock 'n' roll, baby !

En cette année de JO, Étienne Glemot, le maire du Lion d'Angers, a tenu à montrer à ses citoyens qu'il était lui aussi dans une forme... olympique !

Un "Chamôh" dans la ville, tiens donc ! Encore un coup de la compagnie Paris Bénarès, à n'en point douter

Celui-ci était d'ailleurs suivi comme son ombre par son grand ami à plumes, l'échassier "Oisôh"...

... ainsi que par les "Femmes ballons" de Mademoiselle Paillette, revenues, à en croire leurs tenues, tout droit de la Croisette et du Festival de Cannes

T-shirt des JO, qui n'a pas encore son t-shirt des JO ?

Et son "Phryge", qui n'a pas encore acheté son "Phryge", mascotte officielle des Jeux Olympiques de Paris 2024 ?

On prend place sur le pont du Lion d'Angers, afin de voir au mieux le passage de la flamme

Pendant ce temps-là, les joyeux jongleurs du "Collectif Protocole" continuent d'assurer le spectacle

Voilà le cortège qui arrive !

La journaliste sportive Méline Leclerc a réalisé un rêve d'enfant en ayant été désignée pour assurer le relais de la flamme olympique dans les rues du Lion d'Angers

La flamme olympique, l'objet de toutes les attentions. Et de toutes les caméras !

Cette même flamme olympique, à l'entrée de l'hippodrome du Lion d'Angers, dans les mains de Sacha Lucas, éducateur et salarié au club de football de l'AS Seiches-Marcé

Nicolas Touzaint, en selle, prêt à assurer le dernier relais de la flamme olympique, sur l'hippodrome du Lion d'Angers

Sous l'écharpe tricolore, Étienne Glemot, le maire du Lion d'Angers, bien entouré à quelques instants de voir Nicolas Touzaint faire parader la flamme olympique, à cheval, sur la piste de l'hippodrome du Lion d'Angers

Le voici d'ailleurs !

Face à la foule

Vue depuis la piste

Nicolas Touzaint, portant fièrement la flamme ainsi que la "casaque" des Jeux Olympiques de Paris 2024

Nicolas Touzaint, posant fièrement avec la flamme olympique, aux côtés notamment d'Étienne Glemot, le maire du Lion d'Angers, et André Martin, le Président de la Société des Courses du Lion d'Angers

Toutes les bonnes choses ont une fin: la flamme doit déjà quitter le Lion d'Angers pour repartir vers de nouveaux cieux, angevins tout d'abord

La flamme olympique, une star à elle toute seule

Une dernière carresse et puis s'en va pour Nicolas Touzaint, que l'on souhaite grandement voir prendre part à ses septièmes Jeux Olympiques l'été prochain

La flamme passée, tout était prévu pour s'initier à diverses disciplines sportives dans l'enceinte de l'hippodrome du Lion d'Angers. Comme le sprint...

... le tipong, un sport dérivé du ping-pong...

... le lancer de poids...

... le saut en longueur, discipline dans laquelle certaines petites têtes blondes n'ont pas manqué de faire montre de leur talent...

... ou encore le basket-ball

Les musiciens de la fanfare "Green Line Marching Band" auront non seulement chauffé la voix, mais aussi leurs mollets, au cours de leur prestation, à l'heure du déjeuner

Pendant que plusieurs minots rencontraient leur nouveau meilleur ami pour la vie...

... le Cadre Noir de Saumur était en démonstration sur la carrière en sable située juste derrière les tribunes de l'hippodrome

En voilà d'une belle courbette

Encore plus impressionnant vu de devant

Une sacrée relation entre l'Homme et l'animal...

... avec beaucoup, beaucoup de respect au coeur de celle-ci

Et c'est sur un beau lâcher de confettis que s'est conclue cette journée du passage de la flamme olympique, au Lion d'Angers. Rendez-vous à partir du 26 juillet désormais, pour le lancement des Jeux Olympiques de Paris avec, on l'espère, beaucoup de médailles d'or pour nos athlètes tricolores !